Cécile, formation CAP Ébéniste en 2022

Infirmière en psychiatrie dans un hôpital, Cécile était référente pour l’atelier bois jusqu’à ce qu’elle décide d’en faire son métier. Elle a fait sa reconversion avec le GRETA-CFA au lycée Savina à Tréguier. Reconversion réussie pour elle puisqu’après avoir été salariée chez un me-nuisier suite à sa formation, elle vient d’ouvrir son atelier où elle restaure et transforme du mobilier ancien. Sa spécialité est la marqueterie de paille qui lui permet de créer de nouveaux décors sur des meubles. La formation lui a permis de changer de vie.

Cindy, 32 ans, a suivi une formation Gestion de la PME PMI en 2019

Avant d’intégrer la formation BTS Assistant de Gestion PME-PMI, financée par la Région Bretagne, avec le GRETA-CFA Bretagne Sud en 2019, Cindy avait déjà un parcours orienté vers le commerce et la grande distribution. Originaire de l’île de Groix, cette jeune trentenaire avait notamment suivi un BTS Management des Unités Commerciales en alternance dans un supermarché de sa région, en contrat de professionnalisation. Souhaitant élargir ses compétences vers la gestion d’entreprise, elle a alors choisi de se réorienter en BTS Gestion PME-PMI.

Après l’obtention de son diplôme en 2019, et grâce à son implication et ses compétences reconnues par l’équipe de formation, Cindy s’est vue proposer un remplacement temporaire au poste d’accueil du siège du GRETA-CFA Bretagne Sud à Lorient. Cette première expérience lui a permis de démontrer son professionnalisme et sa capacité d’adaptation. Rapidement, elle a été chargée de missions variées, couvrant aussi bien l’assistanat de formation dans le secteur tertiaire que des tâches de gestion administrative.

Progressivement, et avec l’essor de l’apprentissage au sein des GRETA, Cindy a pris en charge un poste à responsabilités croissantes, se spécialisant dans la gestion des contrats d’apprentissage. Aujourd’hui, elle est devenue la référence pour toutes les questions liées à l’apprentissage au sein du GRETA-CFA Bretagne Sud. Sa maîtrise des démarches administratives et son soutien aux équipes font d’elle une collaboratrice indispensable. « Je suis vraiment contente de ma reconversion, je ne m’attendais pas à découvrir et à travailler dans le domaine de la formation. Ça a été une vraie révélation pour moi ! »

Louis, 31 ans, a suivi une formation Charpente en 2022

"A 31 ans, j'ai voulu m’orienter vers le travail du bois, apprendre à construire une maison. En consultant le site internet du GRETA, j'ai vu qu’ils proposaient sur Brest le CAP Charpente en un an. Ce format court permet de se réorienter rapidement, en acquérant des compétences pratiques et techniques directement applicables. La charpenterie est un métier manuel, mais aussi créatif, qui permet de travailler avec des matériaux nobles comme le bois. À travers les gestes, les techniques et l’assemblage de structures, ce métier permet de donner vie à des projets concrets et durables, ce qui est très gratifiant. Le formateur était très impliqué dans le déroulement de la formation. Tous les moyens étaient mis en œuvre pour nous faire apprendre le métier. L’ambiance du groupe et les échanges continus ont aussi contribué à la qualité de la formation. Les stages en entreprise apportent la réalité du métier et sont très professionnalisants.
En commençant une formation de charpente à 31 ans, je suis arrivé avec une maturité et une expérience de vie qui sont des atouts considérables. Vous savez déjà ce que vous recherchez dans le travail et ce qui vous motive au quotidien. Cette maturité est souvent appréciée des employeurs, car elle montre une certaine stabilité et une capacité de réflexion. A l’issue de la formation, j'ai travaillé dans un 1er temps en intérim afin d’acquérir de l’expérience et parfaire ma technique professionnelle.»

David, 34 ans, est frigoriste à Dinan.

Jeune diplômé 2024, il travaille désormais dans l'entreprise Pôle Cristal où il était alternant.

Après avoir suivi une préparation opérationnelle à l’emploi collective (communément appelée POEC), mise en place par France Travail, il s'est orienté vers la manipulation des fluides dans le domaine du froid. Sa POEC obtenue en décembre 2023, il enchaîne sur le Titre professionnel Technicien d'intervention en froid commercial et climatisation (abrégé en TIFCC), de niveau 4, au lycée La Fontaine des Eaux.

Cette formation de frigoriste, dispensée par le GRETA-CFA de Dinan, se déroule en alternance dans le cadre d'un contrat de professionnalisation, avec de très bons taux de réussite et d'insertion de 100%. David remarque que l'alternance, par le rythme qu'elle impose,  peut dénoter avec la vie habituelle... il se souvient avoir adapté sa vie personnelle à ce nouveau rythme.

Auparavant dépanneur en plomberie et chauffage, David n'avait pas imaginé pouvoir reprendre des études en tant qu'adulte. Le GRETA-CFA a su être là pour le conseiller et l'accompagner tout au long de sa formation (1155 heures dont 210h en entreprise).

Son entreprise actuelle, Pôle Cristal, est un centre d’essais et d’innovation situé en Bretagne et spécialisé en réfrigération et génie climatique.
La reconversion de David est un succès !

Romain, formé en 2022 au métier de Charpentier

Après 10 années passées à accompagner des entreprises, Romain a eu envie de changer de métier. À la quête d’un métier qui a du sens, ce qui lui plaît dans le métier de charpentier, c’est le travail avec les mains, de fabriquer ce qu’il a pu concevoir et de travailler à l’extérieur. Au GRETA-CFA, il a trouvé une formation adaptée à ses besoins pour obtenir un CAP en 9 mois avec 2 périodes de stages et l’apprentissage du métier de charpentier en centre formation. Une partie non négligeable de dessin en salle avant de passer sur le travail du bois en atelier. Une expérience unique vécue en formation avec le projet très concret de la reconstruction du moulin d’Ouessant qui a demandé beaucoup de travail en atelier avant de concrétiser le mon-tage sur place avec les collègues de formation.

Gwenn, 45 ans, stagiaire du CAP Electricien (promotion 2020/2021)

Gwenn Le Priellec aujourd’hui 45 ans, est sorti de l’école avec un BTS CGO, Compatibilité et Gestion, puis après quelques missions en intérim est entrée en usine jusqu’à ce qu’une maladie professionnelle le contraigne à repenser son avenir professionnel.
« J’étais au chômage suite à une maladie pro, avant j’étais à linpack dans l’emballage plastique, j’étais opérateur et assistant de ligne. J’ai été en arrêt presque un an, après j’ai fait 6 mois en mi-temps thérapeutique et licenciement pro car impossible. Je suis resté durant une année au chômage pour pouvoir me remettre. J’ai pu prendre le temps de penser à ma reconversion et j’ai regardé les formations qui étais financée par la Région bretagne ou par le CPF quand j’ai repéré celle du GRETA-CFA Bretagne Sud agence de Pontivy.
Je me suis inscrit à une réunion d’information et j’ai été retenu pour intégrer la session de formation dispensée dans les locaux du Lycée Ampère à Josselin. Comme j’étais déjà bricoleur et que le domaine m’intéressais beaucoup le choix a été simple.
Ma formation s’est très bien passée, il y avait une très bonne entente avec les formateurs et dans le groupe ce qui joue beaucoup dans les apprentissages. Durant les 9 mois de formation, nous avons appris beaucoup et complété par d’autres apprentissages durant les périodes de stages.
Suite à l’obtention de mon CAP en formation continue, j’ai été embauché pour deux mois avec mon maître de stage, ensuite j’ai intégré une entreprise en CDI mais l’expérience n’a pas été bonne du tout et après 8 mois j’ai démissionné et suis passé par l’intérim.
Depuis je suis toujours en intérim et je peux effectuer de nombreuses missions qui m’ont permis au travers différentes expériences et types de chantier de monter également en compétences. Du neuf à la rénovation avec des artisans, je suis passé au secteur industriel où j’ai pu chez ACS35, spécialiste de la conception d’armoires électriques, d’automatismes et de câblage en Bretagne, être formé par un collègue sur place à d’autres compétences. Cette nouvelle corde à mon arc m’a ouvert de nouvelles opportunités de missions avec de grosses boîtes du secteur comme la SNEFF, le Du etc. J’ai également pu apprendre à faire du câblage sur des systèmes de froid et de sécurisation avec alarme, j’ai également des compétences dans la détection incendie qui est un domaine à part.    
Depuis le mois de juin je suis en mission intérimaire pour un partenaire d’ENEDIS sur de la Haute Tension catégorie B. C’est un domaine très sécurisé car nous travaillons sur des tensions allant de 10 000 à 400 000 volts. Il faut des certifications spécifiques er être habilité pour intervenir ».
Un beau parcours pour Gwenn impulsé par la formation continue !

Wilfrid, 61 ans, stagiaire du CAP Menuisier (promotion 2018)

« Je suis crêpier depuis 37 ans. Après une formation de charcutier-traiteur, j’ai appris à faire des crêpes en autodidacte. J’ai enchaîné les expériences dans ce métier : un commerce de crêpes à emporter, une crêperie de dégustation à Douarnenez, une saison à l’île de Sein, un gîte d’étape crêperie dans un moulin à Pouldergat, une crêperie à Pont Croix : l’Epoké.

Ma première expérimentation avec le GRETA : c’est dans cette dernière crêperie que j'ai formé en alternance Sonia, serveuse en saison, au tournage des crêpes et à la cuisine. De mars à septembre, elle fait la formation CQP Crêpier en contrat de professionnalisation avec l'agence de Quimper du GRETA-CFA de Bretagne Occidentale. Diplômée, elle ouvrira sa crêperie à Pontivy. Je retiens une relation super sympa avec l’équipe du GRETA.

Ma seconde expérimentation : j’adore bricoler, et surtout travailler le bois. Je souhaitais apprendre l’utilisation des machines à bois. Lors de portes ouvertes au lycée Jean Moulin de Plouhinec, j'ai rencontre Thérance, formateur menuiserie, j'ai postué et intègré la formation CAP Menuisier. Thérance a été un maître de formation exceptionnel. L’articulation entre la pratique et la théorie était bien planifiée. J’ai acquis rapidement une autonomie. Ce fût un bonheur tout au long de la formation.

J'ai fait le lien entre la crêperie, sur les marchés, et la menuiserie en construisant de A à Z une première tiny crêperie, puis une deuxième un peu plus grande. Et depuis ça roule ! Vive la liberté ! »

Marie-Noella a repositionné son activité pour les entreprises et les indépendants

Coach spécialisée dans l’equicoaching,
Marie-Noella a choisi de se former au GIP-FAR pour acquérir de nouvelles compétences dans la conception et l'animation de formations :
« J’avais bien conscience que, même si coaching et formation peuvent sembler proches, ce sont deux métiers différents. La formation de Formatrice professionnelle d’adultes que j’ai suivie au GIP-FAR m’a véritablement permis de professionnaliser mon approche, d'apprendre un nouveau métier et de construire de véritables formations notamment pour apprendre à mieux gérer son stress dans le milieu du travail mais également à accompagner des structures à analyser leurs besoins de formation.»

Via ce parcours, Marie-Noella a pu développer l'offre de son activité, basée sur l'acquisition de compétences douces ou soft-skills, tel que l'intelligence émotionnelle, grâce à des formations où ces compétences peuvent être acquises grâce à des interactions avec des chevaux, pour mieux répondre aux besoins des entreprises et des indépendants.

Témoignage de Kitty qui a suivi le dispositif d'accompagnement PRÉPA Avenir Jeunes en 2022 avec GRETA-CFA des Côtes d'Armor

"Les formateurs nous ont accompagné à trouver notre voie, notamment via des quizz. La PRÉPA Avenir Jeunes m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Nous avons eu 8 semaines de stages, j’ai adoré. J’ai découvert le métier d’animateur en centre de loisirs, j’ai fait 2 stages dans un collège où j’ai demandé à être avec différents professeurs de différentes matières et j’ai aussi été dans une bibliothèque. Le stage en bibliothèque m’a beaucoup plu, suite à la PRÉ-PA Avenir, je vais faire un BAC PRO Services aux personnes et aux territoires et je pense pour-suivre après le BAC en Licence métiers des livres.
La PRÉPA Avenir m’a aidé, c’est complètement différent du système scolaire, ce n’est pas une classe de 30 avec des devoirs et des leçons à apprendre. Les formateurs sont là pour nous ai-der, ils nous ont accompagné à trouver notre voie, notamment via des quizz. On est 15 jeunes d’âges différents, on échange beaucoup et on apprend beaucoup des uns et des autres alors qu’à l’école j’avais la pression de ne pas réussir autant que les autres. Grâce à la PRÉPA, j’ai pu reprendre confiance en moi et aujourd’hui je me sens capable de réintégrer une classe."

Émilie a changé de vie grâce à une reconversion réussie.

Auparavant acheteuse en commerce international, Émilie Rouvrais a créé son activité de traiteur en octobre 2023 à Bain-de-Bretagne. Elle y propose des cuisines du monde.

C'est après un rendez-vous avec sa conseillère en évolution professionnelle, qu'elle se lance dans son nouveau projet. Un projet qu'elle avait depuis qu'elle était gamine !
Un projet qu'elle ne pensait pas lancer aussi vite !

Après des recherches en ligne pour trouver une formation, Émilie repère le CAP Cuisine du Lycée Louis Guilloux, et rencontre une Conseillère en Formation Professionnelle de GRETA-CFA Est-Bretagne. Les choses s'enchaînent ensuite : rendez-vous pour comprendre les attentes de la formation, son contenu, réunion avec les futurs stagiaires (de 18 à 42 ans), petit test en français maths et culture générale, et début de la formation : c'est parti !

3 périodes en entreprise l'ont très vite mise dans le bain avec près de 10 semaines au total.

Émilie a ouvert son commerce à Bain-de-Bretagne : Melting Pot. C'est le côté humain avec les clients et les fournisseurs, qu'elle apprécie beaucoup. Des clients charmés par sa cuisine, et qui n'hésitent pas à revenir !

Témoignage d'Olga actuellement formatrice en anglais pour le GRETA-CFA Bretagne Sud

En 2008, en pleine crise économique, je travaillais dans l’évènementiel à Nantes. J’ai alors décidé de déménager à Lorient. J'ai trouvé un emploi dans une agence immobilière, mais la crise a obligé l'entreprise à réduire ses effectifs, et je n'ai pas pu être conservée. Cette période de chômage m’a permis de réfléchir profondément à mon avenir professionnel. D’origine polonaise, j'ai la chance de maîtriser l'anglais à un très bon niveau. Un jour, alors que je conduisais, je me suis demandée si je ne devrais pas m'orienter vers l’enseignement de l’anglais. C’est à ce moment-là que tous les feux de circulation sont passés au vert devant moi ! J’ai pris cela comme un signe d’encouragement de l'univers.
Avec ce projet en tête, je me suis rapprochée de Pôle Emploi pour passer le concours de professeur d’anglais. Cependant, je manquais encore de bases en français pour être prête à passer les examens. Je me suis donc tournée vers le GRETA pour valider mon niveau d’anglais avec le TOEIC et acquérir les compétences clés en français.
Pour conforter mon projet professionnel, j'ai commencé à donner des cours particuliers d’anglais et à me renseigner sur les possibilités de faire des suppléances dans des lycées privés. Cependant, il était nécessaire d’avoir au moins une licence en anglais pour cela. J’ai donc continué à préparer le concours tout en entamant une démarche de validation des acquis professionnels avec le GRETA. C’est dans ce cadre que j’ai pu effectuer un stage auprès de Jean-Paul Fraval, formateur en anglais au GRETA Bretagne Sud, une expérience qui m’a beaucoup plu.
Ma conseillère en formation, Régine Molins, m’a encouragée à consolider mon projet. Grâce à un héritage, j'ai pu financer une formation intensive à Paris, ce qui m'a permis d'obtenir la qualification d'enseignement Cambridge (CELTA : Certificate in Teaching English to Speakers of Other Languages). Cette licence me donnait le droit d’enseigner, sous réserve de validation par un inspecteur. Après cette validation, j’ai fait mes premiers pas en tant que suppléante au lycée Kerbertrand de Quimperlé. Cependant, ces missions restaient économiquement précaires. J’ai donc décidé de continuer ma progression en intégrant la quatrième année du Master Métiers de l'Enseignement, de l'Éducation et de la Formation (MEEF) à la faculté de Lorient, que j’ai validée avec mention.
Après cela, j’ai continué à faire des suppléances dans différents établissements. Cependant, les premières années face à un jeune public ont été difficiles, et j’ai choisi, avec l’aide de Pôle Emploi et de Catalys, de m’orienter vers la formation pour adultes. Alors que je me trouvais en Pologne, j'ai reçu un appel du GRETA suite à ma candidature spontanée. Ils m'ont proposé un entretien que nous avons réalisé en visioconférence. J’ai finalement été recrutée pour assurer le remplacement de Jean-Paul Fraval, qui partait à la retraite. Nous avons pu effectuer cette transition de manière fluide, et je suis aujourd’hui ravie d’enseigner l’anglais aux stagiaires en formation. Ayant moi-même bénéficié de l’accompagnement du GRETA, je connais bien les leviers nécessaires pour réussir une reconversion professionnelle.

Témoignage de François, jury pour le CAP Cuisine et ancien stagiaire du CAP Cuisine promotion 2003.

Le parcours inspirant d’un insulaire !

« Je suis originaire de l’île de Groix où j’ai démarré ma carrière dans la restauration. A 19 ans, je prends la co-gérance saisonnière d’une pizzéria après seulement deux saisons en tant que commis de cuisine. Je deviens ensuite chef de cuisine dans un autre restaurant de l’île. J’ai envie de voyager, mais pour travailler à l’étranger, il me faut l’indispensable sésame. J’intègre alors le CAP Cuisine au GRETA au lycée Chaptal de Quimper avec Christian LE DOARE pour formateur.
J’acquiers tout au long de la formation les techniques de base qui me manquaient. J’avais vraiment l’impression d’avoir fait le parcours à l’envers.

CAP en poche, je pars pour une autre île, l’Irlande, où je monte un restaurant à Galway, ville jumelée avec Lorient. J’enchaîne avec d’autres expériences en restauration sur des paquebots de croisière.

En 2020, la Covid me pousse à revenir à Groix, mon port d’attache. Je crée une activité de restaurant traiteur qui manquait sur l’île en terme d’habitude de consommation.

Il y a 3 ans, je repère sur Facebook un appel à professionnels du GRETA pour devenir jury sur le CAP Cuisine.

Participer à la reconversion dans un domaine qui embauche, contribuer à un avenir sécurisé pour certains, créer du lien humain, cela a du sens pour moi de partager mes compétences là où j’ai été formé. »

Témoignage de Stéphanie, 52 ans, formée aux métiers de la mode.

Stéphanie s'épanouit dans sa nouvelle activité, depuis qu'elle s'est formée aux métiers de la mode via le GRETA-CFA Est-Bretagne, en 2022/2023.

Auparavant infirmière en libéral, Stéphanie a décidé de tout changer suite à un épuisement professionnel.
Après des recherches sur Internet et l'aide de sa Conseillère France Travail, Stéphanie a commencé par 2 périodes d'immersion dans un atelier de retouche. Cette immersion est nécessaire pour vérifier et valider le projet professionnel avant de commencer les 9 mois de formation. Plusieurs financements ont pu être actionnés : Région Bretagne, CPF et France Travail.

Au final, Stéphanie note que tout s'est bien enchaîné ;  le GRETA l'ayant accompagné en plus de la former. C'est donc un CAP Métiers de la mode et du vêtement flou qu'elle a suivi, au Lycée Louis Guilloux, dans un groupe de stagiaires 21 à 60 ans, "comme une famille", et animé par de super formateurs !

Installée à Bobital près de Dinan, elle a créé son entreprise de retouche en octobre 2023, et répond à des demandes variées : de la retouche à la création d'accessoires et de vêtements. La presse est venue la voir, son compte Instagram est actif et permet d'admirer ses créations. On peut y voir pas mal d'upcycling, une tendance fort appréciée, qui permet de recycler des vêtements pour en faire d'autres dans un élan créatif.

Le sourire de Stéphanie dit beaucoup sur son épanouissement !

Témoignage de jennifer, 42 ans
formation au Titre RDF (responsable de dispositifs)

A l’origine, Jennifer est Professeure de français langue étrangère (FLE). En 2010, elle part travailler 2 ans à l’étranger (Rwanda) en tant que chargée de mission pédagogique. L’expérience est très enrichissante. A son retour, elle travaille en tant que coordinatrice pédagogique à Strasbourg, en structure. Puis, elle ressent le besoin de faire le point sur son parcours.
Sur les conseils d’un ami, elle se renseigne sur la formation Titre Responsable de dispositifs de formation et se forme sur un an. « Cette formation m’a permis de prendre du recul, de structurer ma pratique et également de faire des rencontres décisives. J’ai pu ainsi poser les bases pour développer ma future activité. Aujourd’hui, j’exerce en indépendante. J’accompagne d’un coté les organismes de Formation sur la certification de leur offre mais aussi les individus dans leur réflexion sur leur projet professionnel (bilan de compétences, VAE... »
Jennifer continue de se former et d’évoluer dans son activité. Elle a d’ailleurs le projet d’intégrer un collectif de consultants travaillant sur la Qualité de vie et la prise en compte des enjeux du développement durable au travail.

Témoignage de Steven, formé en 2018 en comptabilité

Steven, souffrant de phobie sociale et scolaire pendant son adolescence, a sauté le pas et s'est engagé dans une formation en alternance en comptabilité. Un rythme de 3 jours en entreprise et 2 jours en centre de formation. Un parcours réussi dans lequel le GRETA-CFA l'a accompagné en lien avec CAP Emploi. Dans son entreprise, ses collègues s'amusaient à dire que c'est une machine qui ne se trompe quasiment jamais et qu'il est impressionnant par sa rapidité. Il s'est passionné pour la saisie des données, des factures et le lettrage, il est même devenu expert sur un récent logiciel que ses collègues venaient lui demander conseil. Son syndrome Asperger n'a pas été un frein pour son intégration en formation ou en entreprise, ses collègues ont su respecter sa façon à lui de communiquer.

Témoignage de Frédérique, 53 ans, logiciels bureautique & PAO

"Au début des années 1990, les outils bureautiques comme les traitements de texte, les tableurs et les logiciels de présentation commençaient juste à se répandre dans les entreprises et les universités. J'ai assez vite compris l'importance de maîtriser ces nouveaux outils informatiques pour gagner en productivité et en efficacité dans mon travail.
Inscrite comme demandeur d'emploi, j'ai contacté de moi-même le GRETA de Brest-Landerneau et ai pu suivre une formation bureautique pour débutants, ce qui était encore peu répandu à l'époque. Il y avait des cours communs et des travaux pratiques accompagnés le samedi matin. Cette formation m'a permis d'acquérir des compétences avancées sur des logiciels tels que Word, Excel et en PAO, me donnant ainsi un avantage considérable pour trouver des missions d'intérim puis financer une poursuite d'études.

Grâce à cette maîtrise des outils bureautiques, j'ai pu optimiser mon travail au quotidien. La saisie de données, la mise en forme de documents, les calculs et la création de présentations professionnelles sont devenus des tâches aisées et cela a été une réelle plus-value pour mes recherche d'emploi.

Ces quelques mois restent un très bon souvenir, tant pour les stagiaires, que j'ai pu cotoyer et rencontrer, que pour les formateurs et formatrices toujours disponibles et engagés.

Lorsque j'ai décidé d'entreprendre ma thèse, mes compétences bureautiques acquises se sont avérées être un atout majeur. La rédaction, la mise en forme, les analyses de données statistiques et la présentation de mes travaux ont été grandement facilitées.
Sans cette formation, la poursuite de mes études aurait été beaucoup plus laborieuse."

Témoignage de Loreleï, 32 ans, en BP Menuiserie

Alors qu’elle se destinait à devenir médecin en psychiatrie, Loreleï change de voie au terme de ses études de médecine. Bien entourée par ses proches, et aidée par un ami Conseiller en formation professionnelle au GRETA-CFA Est-Bretagne, elle réfléchit et prépare son nouveau projet. Des étapes qui permettent de mûrir son choix, connaître le métier vers lequel elle s’engage (grâce à un stage de découverte d’une quinzaine de jours), mais aussi savoir qui contacter, et comment monter un dossier de reconversion auprès de France Travail. Finalement, les choses se seront enchaînées de façon fluide.

Si le bois l’attirait depuis toujours, et c’est par un CAP Menuiserie et agencement qu’elle commence, et enchaîne vers un BP Menuiserie en alternance pour parfaire ses connaissances. Ses 2 formations au GRETA resteront un bon souvenir : le cadre champêtre du lycée Mendès France de Rennes (les lapins et les moutons à côté de la salle de classe), mais aussi les heures passées en atelier pour rectifier les erreurs ! C’est ainsi qu’on apprend !

Âgée de 32 ans, Loreleï est passionnée par ce qu’elle fait et attend de passer ses examens pour s’insérer dans la vie active. Elle cherchera soit des entreprises d’agencement intérieur, soit des entreprises qui travaillent le bois massif - pour correspondre à ses attentes éthiques.

Témoignage de Delphine, 51 ans, conseillère en formation professionnelle au GIP-FAR et ancienne stagiaire du Titre RDF (responsable de dispositif)

J'ai suivi la formation Responsable de dispositifs de formation (RDF) en 2018 au GIP-FAR. Le GIP-FAR est le Groupement d’Intérêt Public de Formation de l’Académie de Rennes. organisme public dépendant du ministère de l’Éducation nationale. J’ai connu le GIP-FAR par le bouche à oreille, car j’évoluais déjà dans l’écosystème de la formation professionnelle.

Suivre cette formation a transformé mon projet professionnel. J’y suis entrée avec l’idée d’intégrer un organisme de formation comme coordonnatrice, ou chargée de l’ingénierie de formations. J’en suis sortie avec le projet de créer mon auto-entreprise en tant que consultante indépendante. Au cours de cette année de formation, j’ai acquis une confiance en moi que je n’avais jamais eue. Tout cela, grâce à la bienveillance des formateurs, à l’accompagnement à chaque étape de la certification, à l’effet de groupe qui a enrichi mes apprentissages, aux 2 structures qui m’ont accueillies en stage.

Suivre une formation d’une année avec une alternance de stage demande beaucoup d’énergie, de travail notamment sur le temps personnel. Ce n’est pas simple, mais c’est gratifiant. Et c’était bien la première fois de ma vie « étudiante » que j’ai été élue déléguée du groupe !

L'emploi que j'occupe aujourd'hui est bien sûr étroitement lié aux compétences préparées pendant la formation de RDF.

Témoignage d'Aurélien, ancien stagiaire Prépa Avenir Adulte (2022).

C'est par le biais d'une connaissance au sein du Greta qu’Aurélien a franchi les portes de notre agence de Pontivy pour suivre une formation Prépa Avenir Adulte de la Région Bretagne en 2022. L'objectif de la formation est de valoriser son potentiel et de développer des compétences professionnelles à travers un parcours de 3 mois, alternant périodes en centre de formation et en entreprise. À sa sortie de formation, Aurélien témoignait de l’intérêt qu’il avait eu à suivre cette formation, qui lui a permis de « reprendre confiance et d'être plus à l'aise pour démarcher auprès des employeurs ». Nous lui souhaitions à l’époque de réussir dans ses prospections et de trouver, comme il le souhaitait, un emploi dans le secteur de la vente et du contact client. C’est aujourd’hui chose faite, car il est actuellement en CDI chez Intersport à Pontivy comme vendeur conseiller !

Damien, 37 ans, formateur référent au GRETA de Saint-Malo, pour les métiers du numérique et en particulier pour le BTS SIO.

Le parcours de Damien est intéressant. Avant d'être intervenant au GRETA, il en a été stagiaire. Mais c'est avant tout d'une reconversion dont il s'agit. Celle d'un profil scientifique, issu de l'université, et spécialisé en chimie théorique, notamment en modélisation moléculaire.

Après une licence et un master à l'Université de Toulouse en physique-chimie, une première vie professionnelle entre Paris et Saint-Malo, il décide de s'installer pour de bon dans la région malouine. Inscrit à Pôle Emploi, il se sent prêt à s'engager dans une nouvelle voie, quitte à suivre une formation, alors qu'il dispose d'un bon bagage.

Pôle Emploi (désormais France Travail) l'incite à entamer un bilan de compétences. Faisant le constat qu'il possédait déjà des "briques" en informatique, que les métiers de ce secteur étaient en tension (notamment en "dév" dans le bassin Rennes Saint-Malo), il choisit de miser dessus pour en faire des compétences "transférables". La formation de BTS SIO lui est alors proposée à Saint-Malo, via le GRETA-CFA Est-Bretagne.

En parallèle, Damien réfléchit à créer une école de design avec des amis, sur un modèle coopératif. C'est ensuite que tout s'enchaîne. Attiré par l'enseignement, aidé par son profil scientifique et ses compétences nouvellement acquises en BTS SIO, il peut alors compter sur de nouveaux atouts pour son projet d'école, alliant démarche artistique et scientifique.

Désormais enseignant et gestionnaire de l’Institut Supérieur de Design de Saint-Malo (dont il est cofondateur), Damien est également formateur au GRETA de Saint-Malo pour les métiers du numérique. Une reconversion réussie et un beau réemploi de ses compétences !

Témoignage de Michaël BORDES, 44 ans, ancien stagiaire du Titre Crêpier (promotion 2021).

Quand le hasard fait bien les choses !
« J’ai été militaire de carrière pendant 18 ans ½ chez les Pompiers de Paris.
Au terme de ma carrière, avec mon épouse, nous avions le souhait de nous installer en Bretagne - nous sommes originaires de Bourgogne – et d’ouvrir des gîtes dans le pays bigouden. Défense mobilité finance les formations pour les militaires en reconversion. Je repère la formation de crêpier au GRETA-CFA de Bretagne Occidentale. Celle-ci a lieu près de mon domicile. Il y a, de plus, une offre d’emploi importante dans ce métier. Je vois aussi cela comme une complémentarité à notre activité de gîtes. C’est le déclic !
J’intègre le titre Crêpier pour 6 mois au lycée Laënnec de Pont l’Abbé. Et l’aventure commence !

Mon projet professionnel évolue en cours de formation. Je veux travailler à mon compte et, aussitôt la formation terminée et mon titre en poche, j’ouvre un food-truck.
Sur un évènement, alors que j’officie aux billigs, je rencontre Jean-François OGER, conseiller en formation. C’est lui qui avait monté mon dossier Défense mobilité.  Il me propose de témoigner de ma reconversion auprès des stagiaires en cours de formation. Les hasards s’enchaînent : Julien, le formateur en poste, quitte le Greta pour un projet personnel, et Séverine PASCOU, qui a succédé à Jean-François OGER, me propose de reprendre le poste de formateur. Une nouvelle aventure !
Depuis 2023, je mène de front les deux activités : formateur et crêpier en food-truck. Et j’y trouve mon équilibre. Être formé et former, la boucle est bouclée ! »

Véronique, 62 ans, a suivi en 2005 une formation Couture industrie connexe (BEP) .
"J'ai 3 enfants" nous raconte t-elle "et je suis toujours en activité. Mon emploi actuel est complètement lié à la formation couture suivie en 2005-2006.
J’ai connu le GRETA par pôle emploi et aussi par l’intermédiaire d'une amie.
J’ai un souvenir excellent de cette période de formation, d'une part d'un point de vue humain, j'ai fait de belles rencontres pendant cette formation. J'ai beaucoup apprécié la qualité d'enseignement et l'exigence de la formatrice et cette année d'étude théorique et pratique a été pour moi la confirmation de ma passion pour cette activité.
Le GRETA m’a aidé à m' affirmer et consolider mes compétences dans la couture.
Aujourd’hui j’ai réalisé mon projet professionnel, j’ai mon entreprise."

Vendeuse chez France Loisirs pendant 6 ans, à 30 ans j’ai fait un bilan de compétences qui m’a orienté vers l’administratif. J’ai trouvé le BTS assistant de gestion en 1 an. Ne connaissant rien en comptabilité, j’ai fait une remise à niveau avec le GRE-TA-CFA avant d’intégrer le BTS. J’ai aimé le côté polyvalent de la formation qui aborde compta, communication, bureautique, rh… et la mise en pratique avec des stages prépare bien au monde du travail. J’ai toujours trouvé intéressant le travail des assistantes de formation au GRETA-CFA. Je voulais travailler dans le service tout en gardant le contact avec un public. À la fin de la formation, ils ont eu besoin d’une assistante de formation, j’ai passé mon entretien le lendemain de la remise de diplômes. L’avantage c’est que les équipes connaissaient déjà mes compétences. Je suis passée dans les coulisses de ma formation et mes formateurs sont deve-nus mes collègues. Depuis 2016, mon rôle est d’accompagner administrativement les stagiaires. C’est un poste polyvalent que j’ai exercé sur différents secteurs : bâtiment, tertiaire, industrie et restauration, ce qui m’a permis de travailler avec différents établissements, différentes équipes et différents financements, c’est tellement enrichissant que j’ai l’impression d’avoir eu plusieurs expériences professionnelles.

Alexandre Giry, ancien stagiaire CAP REEP, a trouvé sa voie dans les métiers de la mer après une expérience qui non aboutie dans la Marine Nationale. Passionné par la mer depuis son enfance, il a suivi une licence en Nautisme et Métiers de la Plaisance à l’UBS de Lorient, où il a découvert les multiples opportunités de carrière dans ce domaine. Après des expériences en tant qu'agent de port polyvalent à Guidel, il a décidé de se former en maintenance nautique avec un CAP Réparateur Embarcations de Plaisance, dispensé par le Greta à Etel. Cette formation lui a permis d'acquérir des compétences essentielles en mécanique nautique, renforçant ainsi sa crédibilité auprès des plaisanciers. Grâce à son parcours et à ses compétences, Alexandre a été embauché en CDI comme agent de port polyvalent sur plusieurs ports en Bretagne, où il assure des tâches administratives et techniques, tout en contribuant au développement des services portuaires.

Lire l'intégralité de l'interview d'Alexandre

A 50 ans passés, Magali a entamé un brillant parcours de reconversion.
Orientée par Pôle emploi vers une PREPA Projet à l'agence de Brest du GRETA-CFA de Bretagne Occidentale, elle s'est orienté après validation de son projet professionnel vers les métiers de la sécurité et a obtenu la carte professionnelle, sésame indispensable pour exercer en tant qu'agent de sécurité.

Gérer cours et vie de famille s'est avéré difficile mais Magali, à force de persévérance et de ténacité, a su surmonter les difficultés et obtenir les certifications nécessaires à sa vocation : le titre à finalité professionnelle Agent de Prévention et de Sécurité et le SSIAP1, diplôme d'agent de service de sécurité incendie et d'assistance à personnes.

Découvrez le vibrant témoignage de Magali.

Auparavant travailleuse sociale, Chloé a entamé une reconversion réussie dans le bâtiment en 2022. Un projet qu’elle a mûri en plusieurs étapes, d’abord par un accompagnement auprès de l’APEC, puis avec l’idée (non retenue) d’un bilan de compétences… Un cheminement qui l’a également amené à déconstruire ses représentations stéréotypées du bâtiment, à quitter sa zone de confort précédente (cheffe de service), et à accepter d’être débutante au milieu d’autres. C'est finalement en participant à divers forums que les choses se sont précisées. Il y aussi que Chloé appréciait bricoler chez elle !

Son projet s’est affiné en éliminant ce qui appartenait au gros œuvre (maçonnerie, charpente), car elle craignait d’être en hauteur et pour l’aspect physique des choses. Elle s’est alors tournée vers les métiers de l’énergie, avec suffisamment de technique, car elle souhaitait “faire travailler sa tête”. Et c’est le métier de plombier chauffagiste, organisé en 2 branches (sanitaire-eau et thermique-chauffage), qu’elle a choisi. L’aspect énergies renouvelables (les modes de chauffage alternatifs) a également retenu son attention, car cela correspondait à sa préoccupation pour l’environnement.

Clairement, l’apprentissage en petit groupe a été un avantage, de même que les formateurs, par ailleurs artisans, et qui connaissent le marché du travail. La possibilité d’approfondir certains sujets pendant la formation a été un atout. Au final, elle possède une base solide et sait que ses futures années de métiers finiront de conforter son expérience sur le terrain. Être une femme n’a jamais été un obstacle, ni avec ses collègues masculins (lors d’interactions avec d’autres corps de métiers), ni avec les clients - lesquels sont souvent agréablement surpris remarque-t-elle.

Flora, en formation en 2022

Maman au foyer de 2 enfants, à 35 ans, je me suis formée en menuiserie car j’aimais chantourner le bois mais j’étais frustrée de ne pas pouvoir faire plus. J’ai fait le CAP Menuisier fabricant en 1 an au lycée Jean Monnet à Quintin avec le GRETA-CFA grâce au dispositif QUALIF Emploi de la Région Bretagne qui a financé ma formation. Avant la formation, je n’avais pas confiance en moi et aujourd’hui je suis fière d’être capable d’utiliser de grosses machines comme la scie à format ou d’usiner des pièces sur une toupie. Le gros avantage de la formation c’est d’avoir deux périodes de stage de 4 et 6 semaines qui on permis de confirmer mes attentes et mon attrait pour ce métier.

En 1986, j’ai intégré une formation bureautique au GRETA de Rennes. J’étais alors en recherche d'emploi. L’ambiance m’a tout de suite plu : des formateurs professionnels mais proches des stagiaires, des cours à 12 personnes, une individualisation évidente. Puis j’ai été repérée et j’ai été embauchée au service académique de formation professionnelle qui anime le réseau des GRETA. A cette époque, les besoins en compétences informatiques étaient forts. Je suis alors retournée en formation pour décrocher un BP Informatique. J’en garde un très bon souvenir les collègues m’appelaient « la speakerine sans prompteur ».
Dans un troisième temps, j’ai passé un BTS Informatique de gestion dans le cadre de la VAP (VAE aujourd’hui).
Au final, j'ai eu mon BTS puis j'ai évolué à l’interne de la structure. J’ai passé le concours d'attachée puis d'attachée principale ce qui est le top de la filière administrative.
Bilan : Je suis fière de mon parcours, j'ai tellement aimé travailler dans ce réseau qui m'a offert toutes les opportunités pour progresser.

Originaire de Lorient, Titouan a obtenu son bac STI2D en 2020. Après une première année en BUT GIM à l'IUT de Lorient, la pandémie et les cours à distance l'ont conduit à se réorienter vers la mécanique automobile, une passion de longue date.
Intégrant le BTS Maintenance des Véhicules en initial au Lycée Colbert, il a rapidement rattrapé son retard et trouvé sa voie. Son stage en entreprise au Garage Kervidanou lui a valu une embauche anticipée, ponctuée par une expérience formatrice et enrichissante.
Mais c'est lors de sa deuxième année que le destin de Titouan a pris un tournant inattendu. Lors d'une visite au commando Ponchardier à Lanester, il a été invité à passer des tests d'admission. Réussissant brillamment, il est devenu le premier civil à intégrer ce commando prestigieux en tant que second maître chargé de la maintenance des véhicules tactiques.
Aujourd'hui, Titouan s'épanouit pleinement dans ce nouvel univers, où il apprécie l'esprit de corps et les challenges quotidiens. Son avenir s'annonce prometteur, avec des formations à venir, des permis à obtenir et un travail sur des véhicules hors normes.
Pour en savoir plus sur le parcours de Titouan, lisez l'article complet.

En 2017, son expérience professionnelle la conforte d’aller plus loin et elle décide de valider le diplôme du SSIAP2 pour devenir Cheffe d'équipe de Service de Sécurité Incendie et d'Assistance aux Personnes.

Depuis, elle exerce son rôle et missions de cheffe d’équipe au Centre Hospitalier Universitaire de Brest. Un très beau parcours de montée en compétences par la formation professionnelle !

Pour ses 23 ans, Florian décide de changer de voie professionnelle, après des études dans l’aérospatial en IUT à Toulouse.

C’est avant tout sa passion pour la conception et l’animation 3D qui a guidé sa décision. Autodidacte et créatif, Florian est sélectionné pour suivre la formation CDUI de novembre 2021 à juillet 2022  par le GRETA-CFA de Rennes au Lycée Coëtlogon. En plus de lui servir à certifier des compétences logicielles, cette formation lui a également permis de reprendre confiance en lui à un moment où il en avait besoin…

Il effectue son stage dans un parc zoologique réputé, où il développe une application pour les enfants sur le thème des dauphins. Le story-board mis en place l’amène à utiliser des techniques d’animation comme motion capture, qui consiste à traquer les mouvements d’un sujet dans l’espace pour les appliquer à un modèle virtuel en 3D. Une belle expérience qui le conforte dans son choix de poursuivre vers ce type de missions et d’environnements.

Ingénieur en technologie et industrie du bois, et après 12 ans de direction dans l’industrie du bois et dans l’édition de mobilier, j’ai voulu faire un métier qui avait plus de sens. Travailler le bois fut une évidence. J’ai fait un CAP ébéniste avec le GRETA pour pouvoir créer mon entreprise. J’ai été impressionné par les équipements de qualité, c’est une chance pour apprendre le métier, peu d’ateliers sont équipés comme ça. J’ai aussi apprécié de rentrer chez moi avec mes créations : jeu d’échecs, chaise, tables basse… Le CAP en poche, le GRETA m’a donné l’opportunité d'être formateur le temps que mon entreprise se lance. Enseigner avait du sens, on accompagne chaque personne qui arrive en formation avec son projet et chacun progresse à son rythme. Cela m’a enrichi, je me suis senti accompagné par l’équipe administrative et un panel de formations pour améliorer ma pratique de formateur m’étaient proposées. Aujourd’hui je dessine, fabrique, expose et vends des meubles contemporains et suis toujours en contact avec d’anciens stagiaires et les équipes.

Emilie, en formation en 2016
"La marche était haute car les 2 ans de BTS étaient compactés en 9 mois avec 2 sessions de stage. J’avoue que ca n’a pas été un long fleuve tranquille. Se retrouver en position d’apprenant n’est pas facile. Même la sphère familiale est impactée par ce changement de posture, de vie, et l’exigence de la formation. C’est une aventure humaine voire spirituelle. Le groupe de stagiaires que nous étions était très soudé. Il y a eu des larmes, des déceptions, des victoires, des fiertés, du soutien, de l'amour, du bruit, des cris, des rires ! Les formatrices et formateurs, tout comme nos référentes, ont vraiment été là pour nous. Ils ont su nous écouter, nous guider, nous apaiser, nous aider à nous relever, à gagner en estime de soi. Nous avons eu de mémorables fou-rires, des disputes, des moments de détente ensemble, de soutien. Nous avons vécu ensemble un tournant dans nos vies. Je suis maintenant Assistante de gestion, depuis 7 années et actuellement en poste dans une administration. Cette formation a été une expérience marquante, une aventure humaine."

Tahir, en formation en 2020
"Tahir Celik, collaborateur comptable junior en alternance chez Ouest Conseil à Lorient, partage son parcours pour les 50 ans du Greta. À 22 ans, après un Bac STMG et une brève expérience en gestion à l'IUT de Vannes, Tahir fait face à une impasse. Son père, artisan, le recrute pendant trois mois, inspirant sa reconversion vers la comptabilité, passion qu'il cultive depuis ses 16 ans.
Soutenu par la Mission Locale de Lorient, il est dirigé vers le GRETA-CFA Bretagne Sud. Trois mois de formation intensive avec notre formatrice Monique Le Vaillant renforcent ses compétences en comptabilité et lui redonne l'énergie de reprendre ses études !"

📖 👁️ Lire l'interview intégrale de Tahir

Jacky, en formation en 2023
"A 37 ans, j’avais envie de faire un point sur mes aspirations professionnelles. J’étais cadre dans une enseigne de restauration rapide. C’est mon conseiller en évolution professionnelle qui m’a parlé du GRETA et c’est assez naturellement que j’ai pensé à me reconvertir dans métier manuel qui avait plus de sens pour moi. Le secteur du bâtiment offre un large de choix de métiers. Je me suis inscrit sur le CAP Maçon.
Partant de rien, j’ai appris les bases de la maçonnerie jusqu’aux techniques les plus complexes. J'ai trouvé le formateur très disponible. Tous les moyens sont mis en œuvre pour nous faire apprendre le métier et les gestes professionnels. L’ambiance du groupe et les échanges continus étaient très stimulants. Les stages en entreprise m’ont permis de mieux connaître la réalité du métier sur le terrain. Et j'ai pu poursuivre mon projet : créer mon entreprise."